Principe
- La gravimétrie est une méthode géophysique passive permettant de détecter des variations de la pesanteur « g », que l’on peut extrapoler en variations de densité des terrains. La mesure brute doit être corrigée d’un certain nombre de facteurs : correction à l’air libre, de plateau, de relief, de latitude, luni-solaire et instrumentale.
- Cette mesure, ponctuelle, est généralement réalisée en suivant un maillage régulier, de forme carrée ou rectangulaire.
- Les anomalies négatives représentent des déficits de densité, correspondant à des cavités ou des décompressions. Les anomalies positives représentent des excès de densité, correspondant à la présence de minerais, de failles ou de terrains massifs remontants à proximité de la surface.
Valeur mesurée
- La variation de la pesanteur dont l’unité est le µgal (1 µgal = 10-9 g).
Résultats obtenus
- Après application des différentes corrections, on obtient une carte de l’anomalie de Bouguer, correspondant aux variations de la pesanteur liées à la géologie. A partir de celle -ci on détermine l’anomalie résiduelle dont les variations correspondent à des anomalies de densité du sous-sol proche
Condition d’utilisation
- Utilisation impossible sur des terrains à fort relief. L’anomalie recherchée doit avoir une taille suffisante par rapport à sa profondeur d’enfouissement.
Domaines d’application
- Risques naturels/anthropiques : recherche de cavités, karst, zones décomprimées sur de grands linéaires ou des emprises de futurs bâtiments.
- Archéologie : localisation de structures enterrées type tumulus.
- Ressources minérales : prospections de minéralisations massives ou de minerais denses.